Grand nettoyage d'automne

Publié le par SUD EDS Answare

EDS propose la « pré-retraite » à 12 000 de ses salariés aux Etats-Unis

Après avoir enregistré au deuxième semestre 2007 un recul de 20 % de son carnet de commandes, EDS entend se débarrasser d’un quart de son personnel sur le territoire des Etats-Unis.

Dans le même temps, EDS va créer des milliers d’emplois en Inde, en République tchèque ou au Brésil.

La soi-disant offre prévoit une indemnité de 10 000 $ pour les salariés partants, ainsi qu’une somme correspondant à cinq fois leurs primes accumulées dans le fonds de retraite de l’entreprise.

Il n’est pas précisé ce qui arrivera aux salariés concernés par cette initiative et qui auraient le mauvais goût de ne pas la trouver suffisamment attractive.

EDS espère ainsi réduire ses coûts salariaux. Ce souci ne semble cependant pas s’étendre aux sommes versées à son président : en 2006, Ronald Riitenmayer a perçu 5,4 millions de dollars (environ 4,4 millions d’euros).

En France, cette politique s’applique en délocalisant des contrats vers la nouvelle filiale marocaine (en partenariat avec le groupe public marocain CDG), ce qui devrait se traduire à terme par une nouvelle réduction des effectifs.

Des pressions sont faites sur des salariés que l’on souhaite voir quitter l’entreprise du fait de leur « âge avancé » (à partir de 56 ans). Ceci en dehors de toute légalité puisque ce type de départs se fait toujours sous la forme d’un licenciement pour un motif inventé, et qu’en définitive ce seront les Assedic qui paieront. C’est-à-dire que la collectivité paiera pour améliorer les profits d’EDS.

Publié dans Actualité

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