Services applicatifs EDS à vendre

Publié le par SUD EDS France

La direction d'EDS France a annoncé en CE, jeudi 20 novembre, son intention de procéder à la cession de "tout ou partie" de ses activités dans les domaines applicatifs.

Ces activités font partie des domaines qui n'intéressent pas HP, qui souhaite donc s'en défaire.

En clair ça représente à peu près le périmètre ex-Answare et un peu plus : toute l'assistance technique en Ile-de-France et en régions, la billettique et D3SP (Artemis). Soit, selon les estimations, 700 à 850 personnes.

Des sociétés susceptibles d'être intéressées vont être contactées. D'ores et déjà, certaines ont pris l'initiative d'appeler EDS pour se renseigner.

En gros, la direction actuelle accuse la direction précédente de tous les maux : offre trop large pour l'effectif, action commerciale inefficace, mauvaises opérations de reprises... On croirait entendre le discours tenu par les représentants du personnel depuis des années, mais que personne n'a jamais voulu entendre.

Et le discours que nous tenons aujourd'hui (nécessité de faire évoluer l'ensemble de la société et du personnel en fonction de l'évolution de la stratégie) n'est pas plus entendu. On nous répète que les choix stratégiques de l'entreprise relèvent des seuls actionnaires, et que les salariés n'ont pas leur mot à dire sur le sujet. Rien que du banal...

On peut évidemment penser que si les représentants du personnel ont été informés, c'est que une ou des pistes sérieuses existent pour la reprise de ces activités. Le risque est qu'encore un peu de "ménage" soit fait avant la vente, pour rendre l'affaire plus alléchante...

Nous avons réaffirmé en CE que si cette cession devait avoir lieu, il fallait privilégier une solution globale, quite à ce qu'elle soit moins "profitable" pour EDS-HP. C'est la direction d'EDS (passée ou actuelle) qui nous a placé dans cette situation, ce sont les errements de sa stratégie (on achète GFI, on vend GFI, on achète Answare, on vend Answare...) qui ont conduit la société dans l'impasse. Ce n'est pas aux salariés, qui n'ont jamais eu leur mot à dire, de payer les pots cassés !

Publié dans Actualité

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